Comment profiter pleinement des nutriments ? Par Claire Andreewitch

Les Petites Pousses aident votre transition vers la bionne alimentation sans compromis pour la gourmandise 🌱

Aujourd’hui nous vous proposons un article de Claire Andreewitch sur l’influence de la cuisson et de la conservation des aliments sur les apports nutritifs !

Avoir une bionne alimentation passe par bien choisir ce que l’on consomme. Mais la conservation et la manière de cuisiner les aliments influencent aussi grandement les bienfaits que ces derniers ont sur votre corps et votre santé ! Afin d’obtenir le meilleur des nutriments contenus dans les bionnes choses que vous mangez, voici quelques conseils de Claire, naturopathe spécialisée dans la nutrition.

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« Je m’appelle Claire Andreewitch. D’origine suédoise je vis et travaille en France depuis 2006. Je suis naturopathe spécialisée dans la nutrition et la beauté holistique, professeur de yoga. La nutrition est une grande passion chez moi depuis mon plus jeune âge – mes grands parents étaient végétariens déjà à l’époque et la proximité de la nature et la valeur des aliments de qualité a toujours était important pour moi. J’étais ravie de découvrir Les Petites Pousses, et toute la famille se régale avec la richesse de saveurs et l’onctuosité de ces produits sains ! »

📷 Retrouvez la sur Instagram : @claireandreewitch

🌐 Et sur son site web : www.claireandreewitch.com

Cuisson et conservation : Comment profiter pleinement des Nutriments ?

Vous avez commencé à manger des aliments de meilleure qualité. Vous choisissez des légumes bio, des fruits de saison, des noix natures en vrac, des huiles première pression à froid… et ce serait bien dommage de ne pas tirer le meilleur de tous ces beaux produits ! La bonne conservation et la bonne cuisson ont un impact très important sur votre santé, car ainsi on peut assurer le meilleur apport nutritif possible, et bien entendu également éviter l’intoxication alimentaire dans le pire des cas.

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Quels sont les types de sucres ?La cuisson : Les méthodes à privilégier pour optimiser l’apport nutritif

C’est maintenant bien connu, mais pourtant, encore une erreur que beaucoup de gens font au quotidien. Trop chauffer ou cuire les aliments est une façon efficace pour être carencé.

Commençons avec les enzymes par exemple : très sensibles à la chaleur, elles perdent leur activité déjà à 42°C. Et c’est bien dommage de les désactiver car les enzymes apportent l’énergie de la vie ! Une enzyme est une protéine catalysant une réaction biochimique donc absolument indispensable pour tout le bon fonctionnement de l’organisme. Les enzymes activent et dirigent des processus biologiques comme la digestion, l’impulsion nerveuse, la désintoxication, le système immunitaire, la réparation et la guérison du corps. Alors on fait bien de les préserver le plus souvent que possible.

Pendant la cuisson il n’y a pas seulement les enzymes qui sont désactivées, mais des vitamines et minéraux essentiels sont eux aussi détruits quand on chauffe trop la nourriture. Par exemple, la vitamine C est détruite à 60-75°C et les vitamines A et B sont détériorées à 90-95°C. Avec la cuisson on perd alors en nutriments et en énergies précieuses et en plus, on ingère également souvent des substances toxiques qui se forment avec de nombreux modes de cuisson classiques. Les aliments grillés et frits notamment sont les plus nocifs en termes de réaction chimiques à cause de la chaleur très élevé.

Mieux vaut privilégier des modes de cuisson lents à basse température ou à l’étouffée.

Les méthodes à privilégier :

  1. Cuisson à la vapeur
  2. Cuisson à l’étouffé
  3. Un wok très court (pour garder le croquant)

(Pensez aussi à garder la peau sur les légumes et légumes racines pendant la cuisson pour préserver les nutriments encore plus !)

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Et les yaourts dans tout ça ?

La plupart des yaourts, y compris les desserts végétaux comme Les Petites Pousses, passent par une phase de pasteurisation puis de fermentation avant d’être conditionnées. Les produits pasteurisés sont chauffés très peu de temps et soumis à une température de seulement 80-90° pendant quelques minutes. Cette pasteurisation est nécessaire pour éliminer les bactéries qui peuvent se trouver dans les matières premières agricoles.

Ensuite vient la fermentation, qui n’est pas une procédure de cuisson. La fermentation influence l’acidité du produit et permet une conservation naturelle en plus d’apporter de bons ferments importants pour la flore du système digestif.

Bonne nouvelle : ayant lieu après la pasteurisation, les ferments restent vivants dans le yaourt… pour le plus grand bonheur de votre système digestif !

Les brassés végétaux en sont aussi pourvus, comme ce brassé au lait d’amande fermenté Bio à la Vanille ou bien ce Brassé de coco fermenté bio au citron

Conservation : Plus c’est frais mieux c’est !

Il est important de créer ses repas en utilisant uniquement les ingrédients les plus frais. Essayez de ne pas faire cuire les repas à l’avance ; si possible, sinon, conservez-les au réfrigérateur ou au congélateur dans un contenant hermétique qui n’est pas en plastique. Les produits chimiques du plastique s’infiltrent dans les aliments ou les boissons que vous y mettez, c’est pourquoi le verre ou la céramique sont les meilleurs choix.

Acheter moins et plus souvent, c’est une règle de base très efficace.  Idéalement, pour profiter au mieux des qualités nutritionnelles et gustatives des fruits et légumes, on les consomme le plus tôt possible après la cueillette.

Les règles générales pour bien conserver ses aliments :

On évite de mélanger les fruits et les légumes, cela peut les faire mûrir plus rapidement (notamment si on met des pommes ou des poires à côté d’autres fruits ou légumes car elles dégagent de l’éthylène).

Légumes (à consommer dans la semaine) : se rangent dans le bac à légumes au frigo. Ne pas les laver avant de les préparer car cela les fait mûrir plus vite. Éviter aussi de les mélanger. Placez les champignons et les asperges dans du papier absorbant. En ce qui concerne le temps de conservation maximal, cela varie beaucoup parmi les légumes, mais en règle générale c’est maximum une semaine. Il y a des exceptions : La betterave, le chou, l’oignon et le panais par exemple se conservent 2 à 3 semaines alors que la carotte peut se garder jusqu’à 3 mois (au frais, sombre et sec et en gardant la terre comme protection)!

Les fruits : la plupart se conservent mieux à température ambiante, mais il y a des exceptions comme la fraise, le raisin, la pomme, le marron et la cerise qui seront mieux au frigo. Une fois mûrs, la plupart des fruits se conservent entre 2 et 7 jours au maximum, mais des fruits comme la pomme ou les agrumes peuvent parfois se garder jusqu’à 3 semaines.

Les huiles végétales : Toujours les acheter dans des flacons sombre pour éviter l’oxygénation et les conserver à l’abri de la chaleur. Surtout ne pas les garder à côté des plaques de cuisine ! Les choisir de première pression à froid et les placer au frigo.  Seulement l’huile d’olive, coco, sésame, macadamia, tournesol, carthame et argan se conservent bien à température ambiante mais toujours à l’abri de la chaleur et la lumière. L’huile de lin, onagre et bourrache doit se consommer dans les 45 jours et indispensable de les garder au frigo ! Là aussi, privilégier les petites bouteilles pour vous assurer de la fraîcheur préservée. Si l’huile dégage une odeur désagréable, c’est qu’elle est rance et qu’il faut la jeter immédiatement. La plupart des huiles une fois ouvertes se conservent environ 3 mois.

Claire Andreewitch

De vrais ingrédients végétaux, hummm !